Le viager libre :

La vente en viager libre est souvent une bonne solution pour se procurer les ressources complémentaires qui sont nécessaires pour un départ en maison de retraite.

Les acquéreurs potentiels sont beaucoup plus nombreux que pour les viagers occupés puisque l'habitation peut se faire dès la signature ou après un très court terme. Les acquéreurs bénéficient d'un crédit-vendeur plus souple qu'avec un organisme bancaire.

La transaction se fait directement sur la base de la valeur vénale, puisque le bien n'est pas grevé d'une réserve de jouissance, mais le privilège du vendeur s'inscrira en premier rang. Le vendeur reçoit une rente viagère indexée sur le coût de la vie à la différence de toutes autres formes de retraites (par répartition ou capitalisation).

La vente en viager permet un abattement fiscal important (70% à partir de 69 ans), qui donne un rendement beaucoup plus avantageux qu'un revenu locatif avec les soucis de gestion en moins (recherche de locataires, impayés de loyers, remise en état, etc ) et les impôts fonciers et taxe d'habitation en moins.

Actuellement le viager libre ne concerne qu'une minorité de transaction, mais la formule tend à se développer du seul fait qu'on s'attend à une augmentation du nombre des offres. Le viager libre est très recherché, tout particulièrement quand le vendeur est jeune, car la rente est souvent inférieure aux mensualités d'un prêt bancaire classique.

L'acquéreur pourra aussi se substituer une société civile d'investissement (voir Société Civile d'Investissement Immobilier en viager), pour plus de souplesse dans la gestion et les possibilités de revente du viager.

Les vendeurs et acquéreurs s'étant accordés sur le montant d'un bouquet et d'une rente (voir Evaluation), et sur les principales modalités contractuelles (voir Contrat), un notaire établira l'acte authentique de vente en viager.