Le viager occupé :

La vente en viager occupé est une bonne solution pour faire face à la diminution des retraites.

Cette formule permet de se procurer un capital (bouquet) et une rente, tout en restant " chez soi " en se réservant l'usage à vie ou pour une durée déterminée.
La rente est indexée et en partie défiscalisée. Son paiement est garantie par une clause résolutoire et le droit de privilège du vendeur.
La rente peut être réversible à 100% pour protéger son conjoint ou une personne de son choix. Le viager occupé est à conseiller aux vendeurs qui ont plus de 70 ans, car avant, la rente est modeste et les acquéreurs sont peu nombreux.

Le viager occupé représente actuellement la majorité des transactions en viager.

Les acquéreurs sont plus rares que pour le viager libre, car ils ne peuvent envisager d'habiter le bien avant un certain nombre d'années. Il s'agit donc d'investisseurs qui font une acquisition à une valeur réduite d'environ 40 % du fait de la réserve de jouissance et donc avec des frais très réduits.

Le plus souvent, il s'agit d'un excellent investissement à long terme, qui est pratiquement sans soucis de gestion, si ce n'est de payer la rente et supporter les charges d'un propriétaire. Les mensualités à la charge du débirentier sont d'autant plus modestes que le crédirentier sera jeune.
L'acquéreur ne sera soumis à aucun impôt sur le revenu puisque aucun loyer n'est perçu, mais il sera éventuellement redevable d'un impôt sur la plus-value lors de la revente.

Les acheteurs-investisseurs peuvent se substituer une société civile d'investissement (voir Société Civile d'Investissement Immobilier en viager).

Les vendeurs et acquéreurs s'étant accordés sur le montant d'un bouquet et d'une rente (voir Evaluation), et sur les principales modalités contractuelles (voir Contrat), un notaire établira l'acte authentique de vente en viager.